Je suis rejoint par l'extrait suivant du premier chapitre, Jésus et l'Esprit, où Smith (p. 9) écrit : « Les paroles de Jésus sont le pain qui nous procure la vie (Jn 6), l'eau vive pour laquelle nous éprouvons une soif (Jn 7.37-38) et la lumière du monde (Jn 8.12). Jésus est l'eau, le pain et la lumière de ceux qui écoutent sa voix. Il est le berger, c'est pourquoi ses brebis entendent sa voix (Jn 10.4) ».

Toujours au chapitre 1, Jésus et l'Esprit, j'aime bien cette précision que Smith apporte et sur laquelle il vaut la peine de s'arrêter pour y réfléchir : « Le témoignage de l'Esprit est l'intériorisation, l'application personnelle à notre vie du témoignage écrit » (p. 32).

Du chapitre 2, Trois voix, une seule tradition, j'aimerais mettre en évidence ce qui me frappe d'emblée. Smith affirme que nous avons besoin d'un vocabulaire qui nous permette de parler de notre expérience spirituelle les uns avec les autres, afin d'être en mesure de discerner si nous parlons ou non du même Dieu et Père, du même Jésus et Fils, du même Esprit qui nous donne la vie.

Mettre en présence dans ce contexte précis des hommes comme Ignace de Loyola, John Wesley et Johathan Edwards pour démontrer que malgré les orientations contradictoires des uns par rapport aux autres, un souci commun les habitaient. Ce souci commun était de vivre une vie la plus authentiquement chrétienne qu'il leur était possible chacun dans son contexte. Cette mise en présence de trois hommes appartenant à des traditions chrétiennes que nous ne comprenons plus très bien aujourd'hui revêt un potentiel d'ouvrir le dialogue entre ceux d'entre nous qui gardons nos distances face à l'une ou l'autre de leurs traditions spirituelles.

Du chapitre 3, De tout notre cœur et de toute notre pensée, je retiens : « L'héritage spirituel qui est le nôtre en tant que chrétien nous apprend que nos émotions sont les indices éloquents, voire primordiaux, de la grâce de Dieu dans notre vie » (Smith, p. 64).

Je retiens également : « L'émotion véritable est le fruit d'une pensée éclairée et avertie; lorsque nos émotions sont confuses et troublées, c'est la preuve que notre pensée est tout aussi troublée et vulnérable à certains dangers » (Smith, p. 69).

Ce chapitre démontre que ni l'émotion ni la pensée ne doivent être rejetés de l'expérience chrétienne, mais qu'elles doivent, au contraire, être considérées comme deux sources importantes de savoir concernant qui nous sommes par rapport à Dieu.

Le chapitre 4, La certitude intérieure d'être aimé, comme les précédents, mérite bien d'avantage qu'un court extrait ou deux. J'espère toutefois que ces bribes éparses de sagesse spirituelle sauront encourager quelques internautes au passage, et peut-être motiver quelques braves aventuriers à interagir eux-même par des propos susceptibles d'éclairer le pèlerinage spirituel de chacun.

Par exemple :
« Dieu aime ceux qui ne méritent pas d'être aimés » (Gordon T. Smith, p. 81);
« il n'y a pas d'autre fondement à la croissance et à la vitalité spirituelle que cette assurance que nous sommes aimés » (p. 84).

D'autres extraits de ce chapitre vous ont particulièrement touché ? N'hésitez pas à la partager avec les internautes qui nous lisent !

Voici quelques extraits du chapitre 5, L'Esprit nous convainc de péché, que j'aimerais mettre de l'avant :

Du chapitre 6, L'Esprit illumine notre pensée, je souhaite mettre en évidence des extraits représentatifs de son thème.

« Au centre même du ministère de l'Esprit se trouve la réalité que l'Esprit veut nous transformer à l'image du Christ, et plus précisément par la vérité. Telle est la puissance transformatrice et rédemtrice de la vérité ! L'Esprit ne fait pas de nous des nouvelles personnes à travers une quelconque force illusoire ou une simple énergie; la vérité est le moyen par lequel nous sommes transformés. Nous devons donc demeurer vigilants devant toute tendance dans notre milieu chrétien visant à dénigrer ou à minimiser l'importance de la vérité, de même que celle de la vie intellectuelle, de la pensée. » (Gordon T. Smith, p. 121).

« Prendre la vérité au sérieux entraîne nécessairement que nous accordions à notre pensée et à la vie intellectuelle toute l'attention qui leur revient de droit. C'est par notre pensée, notre esprit, que nous comprenons la vérité. Il en découle donc que la vérité n'aura de valeur à nos yeux que si nous accordons de l'importance à l'intellect, que nous valorisons la connaissance, l'acquisition du savoir et la pensée critique « (Gordon T. Smith, p. 123).

« Notre réponse au ministère d'illumination de l'Esprit saint requiert que nous apprenions comment élever notre cœur, car l'intellect humain ne peut comprendre et accueillir la vérité à moins de le faire en tandem avec le cœur. Comme cela a été développé [de façon convaincante tout au long du chapitre], peu de choses sont aussi cruciales pour notre capacité de discerner le témoignage intérieur de l'Esprit que de savoir et de comprendre ce qui se passe en nous sur le plan affectif » (Gordon T. Smith, p. 133).

En quoi ce chapitre vous aide-t-il à mieux comprendre le lien entre cœur et pensée dans la spiritualité chrétienne ?

Le chapitre 7, L'Esprit nous dirige lorsque des choix s'imposent à nous, s'ouvre avec les propos suivants : «Nous vivons dans deux réalités distinctes à la fois : d'abord, nous avons la capacité de choisir et, ensuite, nous aspirons à bien choisir. L'humain est un être volitif; chacun de nous a la capacité de choisir, d'altérer le cours de sa propre vie et de celle d'autrui. Nos décisions font une différence. La bonne nouvelle est que si nous pouvons parler d'un témoignage intérieur qui nous assure que nous sommes aimés, qui nous convainc de péché et qui illumine notre esprit devant la vérité, nous pouvons également parler d'un témoignage intérieur capable de nous guider lorsque des choix s'imposent à nous. Il nous incombe de choisir, mais nous ne sommes pas seuls devant ces choix. Nous avons pour nous aider la présence de l'Esprit saint, qui nous guide dans le processus de décision » (G. T. Smith, p. 143).

Lesquels des nombreux conseils proposés dans ce chapitre trouvez-vous les plus éclairants pour les choix devant vous maintenant ?

Le ch. 8, «La nature de nos prières», du livre, Entendre la voix de Jésus - Le discernement, la prière et le témoignage de l'Esprit Saint, est riche de conseils pratiques provenant de l'expérience d'hommes et de femmes qui ont marqué leurs milieux respectifs par l'impact de leur vie et par les écrits ou les traces qu'ils ont laissés de leur vie de prière. Gordon T. Smith introduit ainsi ce sujet : «J'ai mentionné précédemment qu'il y a quatre dimensions au témoignage intérieur de l'esprit : l'assurance que nous sommes aimés; le ministère de conviction concernant le péché; l'illumination de notre pensée par la vérité; des conseils et directives lorsque des choix s'imposent à nous. Il y a une certaine logique théologique derrière l'ordre dans lequel ces dimensions ont été présentées, laquelle révèle qu'il est utile de considérer le discernement comme une progression ayant comme point de départ la prise de conscience que nous sommes aimés et comme résultat final que Dieu nous guide lorsque des choix s'imposent à nous » (p. 175).

À quoi croyez-vous que le Saint-Esprit vous invite par la lecture de ce chapitre ? Quelles dimensions vous touchent le plus ?

Le chapitre 9, «L'appel de Dieu - le discernement moral et professionnel, » du livre, Entendre la voix de Jésus - Le discernement, la prière et le témoignage de l'Esprit Saint, est introduit par la synthèse suivante de ce qui sera discuté tout du long : « Le discernement spirituel est la façon intentionnelle dont nous cherchons à réagir à notre monde avec courage et intégrité. Le discernement nous rend capables à la fois de voir le monde plus clairement et de bien réagir à ce que nous voyons. Nous discernons quelles sont les circonstances qui nous entourent; puis, nous discernons en conséquence la réponse appropriée. Ce discernement inclut la capacité de savoir quel est notre appel, c'est-à-dire à quoi nous sommes appelés au juste, ici et maintenant, de manière à y consacrer nos énergies, que ce soit dans une carrière ou dans une activité bénévole. Cela comprend également le discernement moral - la capacité de voir comment répondre dans l'amour et la justice à un dilemme moral. Les deux nous permettent de discerner comment agir dans le monde, en réponse à l'appel du Christ. Et dans les deux cas, nous sommes appelés à offrir à Dieu non pas une vague réponse, mais une réponse précise qui reflète ce que nous sommes appelés à être dans les circonstances présentes » (p. 205).

Quelles sont les pistes exploratoires de ce chapitre qui s'appliquent à votre situation et en quoi contribuent-elles à vous aider ?

Du ch. 10 «La direction spirituelle, le soin pastoral et l'amitié» du livre Entendre la voix de Jésus - Le discernement, la prière et le témoignage de l'Esprit Saint, j'aimerais dégager les extraits suivants comme porteurs de sagesse et d'espoir :

La question, « depuis notre dernière rencontre, quelles ont été tes joies et tes peines ? » (Smith, p. 245), est suggérée comme utile à des rencontres individuelles visant la présence l'un à l'autre. Comment serait-ce adaptable à des groupes d'édification mutuelle ?

Les chapitres 10 et 11 du livre de G. T. Smith Entendre la voix de Jésus - Le discernement, la prière et le témoignage de l'Esprit Saint portent respectivement sur le défi et le processus de la prise de décision lorsque plus d'une personne est concernée, comme dans le cas d'une institution chrétienne, d'un organisme communautaire, d'une église locale, d'un conseil d'administration, d'un couple, etc.

Le chapitre 10 décrit de façon fort pertinente et très pratique la nature du défi d''une approche de discernement communautaire. Le chapitre 11 propose des conseils pratiques et des outils pour mettre en place un tel processus de guidance par le Saint-Esprit.

L'un des aspects que je trouve particulièrement intéressant dans ces deux chapitres est la discussion concernant les différents modèles de gestion, la force de chacune de ces modèles, mais aussi certains pièges ou dangers inhérents à l'un ou l'autre modèle.

Et vous, quels aspects de ces chapitres sur le discernement communautaire aimeriez-vous mettre de l'avant ?