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Les disciplines spirituelles classiques (Richard Foster)

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Dans Éloge de la discipline, Richard Foster, nourrit des Saintes Écritures et des Classiques reconnus de la spiritualité chrétienne, présente une étude fouillée de disciplines spirituelles (parfois appelées moyens de grâce). Regroupées en trois catégories, ce sont les disciplines intérieures de la méditation, de la prière, du jeûne, de l'étude; les disciplines extérieures de la simplicité, de la solitude, de la soumission, du service; les disciplines collectives de la confession, de l'adoration, de la direction, de la célébration.

L'auteur établit d'emblée que l'adoption pour soi de pratiques issues des disciplines spirituelles est une façon de se mettre en situation de rencontrer Dieu. Dès le départ, il avertit également ses lecteurs de deux dangers : celui de penser que si c'est Dieu qui fait en nous le travail de transformation, alors il n'y a rien que nous pouvons ni devons faire; celui de tellement vouloir faire, que c'est dans nos méthodes que nous nous confions, transformant celles-ci en lois qui deviennent des chemins de morts pour les autres.

Vous avez le privilège de disposer d'un exemplaire de ce livre (lequel n'est plus disponible en librairie au moment d'écrire ces lignes) ? Partagez ce qu'il vous apprend et en quoi l'intégration à votre vie de l'une de ces disciplines nourri votre foi et vous aide à vivre. Vous n'êtes pas en mesure de lire le livre de Foster, n'hésitez pas à prendre part à ce fil de discussion en interagissant avec nous.

 
Posté : 2016-10-17 17:19
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Du chapitre 2, « La discipline de la méditation », d'Éloge à la discipline de Richard Foster, je retiens que la vie ordinaire et nos engagements séculiers et religieux peuvent nous rendre sourds et aveugles à une présence intime de Dieu en nous et avec nous. La méditation constitue un ancrage (p. 29 à 56). La méditation de l'Écriture étant le point de référence central qui maintient toutes les autres formes de méditation dans la bonne perspective (p. 50-51), par ex., le recentrage (p. 53-54), la prière contemplative (p. 54-55), la méditation prophétique des événements du monde (p. 55-56). La méditation chrétienne se distingue des autres formes de méditation non seulement par son recours à la Parole de Dieu, mais aussi à notre fidélité et obéissance à l'Esprit de Dieu en nous.

Qu'aimeriez-vous nous partager de votre pratique de la méditation chrétienne ?

 
Posté : 2016-10-17 17:46
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Richard Foster, au chapitre 3, « La discipline de la prière », de son livre Éloge à la discipline, puise dans son expérience et chez celle des auteurs classiques de la spiritualité chrétienne un grand nombre de conseils pratiques pour la prière d'intercession (p. 57-77). Toutefois, ce n'est pas sans d'abord présenter la prière de manière générale qu'il fonde ses propos concernant la prière d'intercession. Il dira : « la prière nous propulse à la frontière de la vie spirituelle. De toutes les disciplines spirituelles, la prière est la plus centrale parce que c'est elle qui nous introduit à la communion perpétuelle avec le Père » (p. 57). Il citera William Carey, pour qui « la prière, secrète, fervente, confiante, repose à la source de toute piété personnelle » (p. 57). Il s'appuiera sur l'exemple de Jésus (Mc 1.35) : «Vers le matin, pendant qu'il faisait encore très sombre, il se leva et sortit pour aller dans un lieu désert où il se mit à prier» (p. 58).

Parmi les conseils offerts par Richard Foster pour apprendre à prier, car, dit-il, « la vraie prière s'apprend » (p. 62), est de lire abondamment sur le sujet, le meilleur livre qu'il connaisse étant celui d'Andrew Murray, Avec Christ à l'école de la prière.

Il se tourne ensuite à son thème central, celui de la prière d'intercession (p. 62-77). Il insiste sur l'importance d'être d'abord à l'écoute de Dieu pour déterminer ce sur quoi l'Esprit nous conduit à prier, car les prophètes, Jésus et les apôtres priaient avec l'assurance que leurs requêtes correspondaient à la volonté de Dieu, or c'est dans l'écoute de Dieu que cette assurance nous viendra (p. 62-68).

Comme Foster le souligne, « souvent, ce dont nous manquons, ce n'est pas de foi, mais de compassion » (p. 68). En effet (p. 68-69) : On ne prie pas pour les gens comme pour les «choses», mais comme pour des «être humains» que nous aimons. Si nous sommes habités par la compassion et le souci des autres que Dieu donne, notre foi grandira et se renforcera à mesure que nous prions. En fait, si nous aimons sincèrement les autres, nous désirerons pour eux beaucoup plus qu'il n'est en notre pouvoir de leur donner et c'est cela qui nous poussera à prier.

Le fait d'éprouver ce sentiment intérieur de compassion est l'une des indications les plus claires de la part du Seigneur qu'il s'agit bien là d'un projet de prière qui nous concerne. À l'heure de la méditation, on peut ressentir un sursaut dans le coeur, une force qui pousse à intercéder, l'assurance de bien faire, un flot venant de l'Esprit. Ce «oui» intérieur est le signe de l'autorisation divine de prier pour la personne ou la situation en question.

Foster conclut son chapitre sur la prière en répondant à une objection de la plus grande actualité pour nous aujourd'hui (p. 77) : Inutile de s'inquiéter que cela ne nous prenne trop de temps, car «cela ne prend pas de temps, cela occupe tout notre temps». Il ne s'agit pas de prière qui s'ajoute au travail, mais de prière en simultanéité avec le travail. Nous précédons, nous enveloppons et nous suivons tout notre travail par la prière. La prière et l'action se marient. Thomas Kelly en témoigne en ces termes: «Il existe une façon d'ordonner notre vie mentale sur plus d'un niveau à la fois. À un niveau, nous pouvons être en train de penser, discuter, voir, calculer, répondre à toutes les demandes des affaires extérieures. Mais au plus profond, dans les coulisses, à un niveau plus intime, nous pouvons être en prière et en adoration, chanter et être réceptif au souffle divin».
Comment les conseils mentionnés dans le présent post et empruntés à l'ouvrage de Foster vous rejoignent-ils ?

 
Posté : 2016-10-18 00:03
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Au chapitre 4, « La discipline du jeûne », de son livre, Éloge à la discipline, Richard Foster propose une réflexion sur le jeûne. D'abord, il montre que si le jeûne est discrédité de nos jours, c'est en partie à cause des pratiques excessives qui lui ont été associées, mais aussi à cause de préjugés et parce que cela ne s'inscrit pas de façon naturelle dans le style de vie que nous vivons aujourd'hui. Foster passe en revue la pratique du jeûne dans la Bible, par des chrétiens connus dans l'histoire du christianisme et par des non chrétiens. Sa réflexion porte sur les différents types de jeûnes, sur l'absence de loi biblique ou commandement de Jésus ordonnant le jeûne. Malgré tout, un examen attentif des Évangiles semble indiquer, selon Foster, que Jésus s'attendait à ce que nous jeûnions.

Après quoi, Foster réfléchit aux motivations et aux bienfaits du jeûne. Son but premier ne doit pas être d'obtenir des bénédictions de la part de Dieu ni de lui forcer la main, mais de Le rencontrer Lui. Parmi les bienfaits du jeûne Foster mentionne la prise de conscience et le détournement d'attitudes mauvaises et nuisibles en nous. Il ne s'agit pas tant de s'abstenir de nourriture que de se régaler de la Parole de Dieu, ajoute Foster à la liste des bienfaits secondaires du jeûne, sans compter précise encore Foster que « jeûner nous aide à garder notre équilibre dans la vie » (p. 93). Il termine par des conseils sur la façon de s'y prendre pour jeûner.

Quelle est votre avis sur cette question du jeûne pour nous aujourd'hui ? Quels bénéfices découlent de cette pratique pour vous ?

 
Posté : 2016-10-18 01:59
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Dans son Éloge à la discipline, Foster introduit « La discipline de l'étude » par un mot de Caleb Colton : « Celui qui étudie seulement les hommes aura la substance de la connaissance sans avoir l'âme, et celui qui étudie seulement les livres aura l'âme sans la substance. Celui qui, à ce qu'il voit, ajoute l'observation, et à ce qu'il lit, la réflexion, est sur la bonne voie de la connaissance, à condition qu'en scrutant les cœur des autres, il ne néglige pas le sien » (p. 103). Foster enchaîne : «L'objet des disciplines spirituelles est la transformation totale de la personne. Elles visent à remplacer les vieilles habitudes destructives de pensée par de nouvelles habitudes sources de vie. Nulle part, cet objet n'est plus clairement évident que dans la discipline de l'étude. L'apôtre Paul nous dit que nous sommes transformés par le renouvellement de l'intelligence (Romains 12.2). L'intelligence est renouvelée quand on l'applique aux choses qui la transformeront» (p. 103).

Après avoir démontré les bienfaits de l'étude, Foster écrit : « L'étude est un genre spécifique d'expérience dans lequel, en portant une grande attention à la réalité, l'intelligence peut se diriger dans une certaine direction » (p. 105). « Il faut distinguer, précise-t-il, le processus qui se produit dans l'étude, de la méditation. La méditation est une attitude purement spirituelle; l'étude est analytique. La méditation savoure un mot; l'étude l'explique. Même si la méditation et l'étude sont souvent imbriquées l'une dans l'autre, elles constituent deux expériences distinctes. L'étude apporte un certain cadre objectif dans lequel la méditation peut s'exercer avec succès » (p. 106).

« La principale tâche de l'étude, avance Foster un peu plus loin, est d'acquérir la perception de la réalité d'une situation, d'une rencontre, d'un livre donné. Nous pouvons par exemple traverser une crise majeure sans avoir aucune perception de la nature réelle de la situation tragique. Mais si nous observons soigneusement et si nous réfléchissons sur ce qui s'est passé, nous apprendrons beaucoup » (p. 107). Il présente ensuite l'étude comme constituée d'étapes qu'il explicite à mesure qu'il les présente, la répétition, la concentration, la compréhension, la réflexion (p. 107-111). Après quoi, Foster réfléchit à l'étude des livres et à leur pertinence, comme aussi à l'étude par l'observation de la réalité (p. 111-124).

J'apprécie beaucoup les liens tissés par Foster (p. 103-105) entre le renouvellement de l'intelligence (Rm 12.2), l'objet sur lequel nous sommes invités à faire porter nos pensées (Ph 4.8) et la liberté résultant de la vérité (Jn 8.32). Je suis également en plein harmonie avec Foster, lorsque, après avoir cité le Psaume 119 v 9 et v11, puis 2 Timothée 3 v 16-17, il observe que « nous venons vers l'Écriture pour être changé, pas pour rassembler des informations » (p. 114).

Quelle attitude adoptez vous face à la discipline de l'étude, en particulier la discipline de l'étude des Écritures saintes ?

 
Posté : 2016-10-18 04:38
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Au ch. 6, «La discipline de la simplicité», dans Éloge de la discipline, Richard Foster écrit, notamment (p. 137, 139) : «Archimède déclara un jour: "Donnez-moi une place où me tenir et je déplacerai la terre"» (p. 137), puis il suggère que «le point d'ancrage de la discipline de la simplicité, c'est de chercher d'abord le royaume de Dieu et la justice de son royaume, et ensuite, tout ce qui est nécessaire viendra dans l'ordre voulu» (p. 139). Cette première des disciplines extérieures du livre de Foster est ancrée dans une attitude intérieure qui consiste à ne pas tenir pour acquis les valeurs du monde dans lequel nous vivons. Nous devons au contraire nous interroger sur nos choix de vie afin de ne pas nous laisser absorber par l'accumulation des biens.

« Comme Jésus l'a exprimé si clairement dans notre passage central [(Mt 6.25-33)], précise Foster, le fait d'être libéré de toute inquiétude est l'une des preuves intimes que l'on cherche d'abord le royaume de Dieu. La réalité intérieure de la simplicité implique une vie d'insouciance joyeuse envers les possessions. Ni les avides ni les avares ne connaissent cette liberté. Cela n'a rien à voir avec l'abondance ou le manque de possessions. C'est un sentiment intime de confiance. Le fait en lui-même de vivre sans toutes ces choses ne garantit pas que l'on vit dans la simplicité » (p. 140-141).

Foster identifie trois attitudes intérieures qui caractérisent le fait d'être libéré de l'inquiétude propre à la simplicité : recevoir ce que nous possédons comme un don de Dieu; savoir que c'est l'affaire de Dieu et non la nôtre de s'occuper de ce que nous avons; mettre nos biens à la disposition des autres (p. 141-143). « Dès que nous nous mettrons à chercher d'abord le royaume de Dieu, résume Foster, ces trois attitudes caractériseront notre vie. Prises ensemble, elles définissent ce que Jésus veut dire par "ne vous inquiétez pas". Elles englobent la réalité intérieure de la simplicité chrétienne. Et, précise-t-il, nous pouvons être certains que lorsque nous vivrons ainsi, "toutes ces choses" qui sont nécessaires pour mener une vie humaine adéquate nous seront données aussi » (p. 143).

Le reste du chapitre 6 est consacré à des conseils simples, comme expressions extérieures des attitudes intérieures de la simplicité, par exemple : acheter en fonction de l'utilité et non en fonction du statut des choses; rejeter tout ce qui risque de provoquer une dépendance en nous; prendre l'habitude de donner; refuser de se soumettre à la propagande des défenseurs de tous les gadgets; apprendre à profiter des choses sans les posséder; approfondir notre appréciation de la création; obéir aux instructions de Jésus sur la façon de s'exprimer simplement et honnêtement; rejeter tout ce qui alimente l'oppression des autres; éviter tout ce qui nous distrait et nous empêche de rechercher d'abord le royaume de Dieu (p. 144-155).

En quoi ou comment les contenus du résumé ci-dessus vous interpellent-t-ils personnellement ?

 
Posté : 2016-10-18 06:36
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Au Chapitre 7, « La discipline de la solitude », de son Éloge de la discipline, p. 155-177, Richard Foster écrit, « Jésus nous appelle de la solitude à l'isolement volontaire » (p. 155). « Notre peur d'être seul nous pousse vers le bruit et les foules. Nous maintenons un flot continu de paroles même si elles sont ineptes » (p. 155). « Mais solitude ou fracas ne constitue pas la seule alternative. On peut cultiver un isolement et un silence intérieurs qui libèrent de la solitude et de la peur. La solitude, c'est le vide intérieur. L'isolement, c'est un accomplissement intérieur » (p. 156). « L'isolement est davantage un état de l'esprit et du cœur qu'un lieu. Il existe un isolement du cœur qui peut être maintenu partout et tout le temps » (p. 156).

« Sans le silence, poursuit Foster, il n'y a pas d'isolement. Bien que le silence implique parfois l'absence de paroles, il implique toujours l'action d'écouter. Se contenter d'éviter de parler, sans que le coeur soit à l'écoute de Dieu, ce n'est pas le silence » (p. 158). « Le but du silence et de l'isolement, précise-t-il encore, est de rendre capable de voir et d'entendre » (p. 159).

Les analogies de Jacques [(Ja 3.1-12)] entre le gouvernail et la bride, continue Foster, nous suggèrent que la langue guide tout autant qu'elle contrôle. C'est la langue qui, de bien des façons, nous donne le cap. [...] La personne disciplinée, c'est celle qui fait ce qui doit être fait quand il faut le faire. [...] De même, celui qui obéit à la discipline du silence, c'est celui qui dit ce qu'il faut dire au moment où il faut le dire. [...] Si nous nous taisons quand nous devrions parler, nous ne vivons pas dans la discipline du silence. Si nous parlons quand nous devrions nous taire, là encore, nous ratons le coche » (p. 160).

« Le vrai silence est intimement lié à la confiance » (p. 163). D'où, selon Bonhoeffer« le vrai silence, le vrai calme, la vraie maîtrise de la langue ne viennent que comme conséquence mesurée de la tranquillité spirituelle » (p. 164). « Ce n'est que lorsque nous aurons appris à nous taire vraiment que nous pourrons prononcer les paroles qui sont nécessaires quand elles sont nécessaires » (p. 164).

Le chapitre 7 se poursuit avec des considérations pratiques, comment considérer les périodes où tout en cherchant le Seigneur et en Lui étant obéissant, l'on ressent la sécheresse de l'âme ? Ce que Jean de la croix dépeint d'une part comme «la nuit sombre de l'âme», mais d'autre part aussi comme «une pure grâce». Le silence véritable devant le Seigneur peut en effet nous conduire sur des voies de mise à l'épreuve de notre foi. Ensuite des conseils sur des étapes à franchir pour parvenir à l'isolement souhaité sont proposées, par exemple : profiter des petites solitudes qui remplissent nous journées; trouver ou aménager un coin tranquille destiné au silence et à l'isolement; s'observer soi-même pour se rendre compte du nombre de fois où ce qu'on dit est une tentative effrénée pour expliquer et justifier nos actions; s'imposer une discipline pour que nos paroles soient rares et pleines (p. 169-175).

Vos moments de solitude sont-ils l'occasion pour vous d'être à l'écoute du Seigneur, comme le suggère Foster dans ce chapitre ?

 
Posté : 2016-10-18 10:05
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Le ch. 8, «La discipline de la soumission», Éloge à la discipline, R. Foster, s'ouvre sur Martin Luther : « Un chrétien est un seigneur parfaitement libre, il n'est soumis à personne. Un chrétien est un serviteur parfaitement respectueux de tous, il est soumis à tous ».

« L'enseignement social le plus radical de Jésus a été de renverser complètement la notion contemporaine de grandeur. On devient un chef en devenant le serviteur de tous. On découvre la puissance dans la soumission. Le principal symbole de l'état radical de serviteur est la croix. [...] Il a catégoriquement refusé les acquis culturels de position et de pouvoir [...] Jésus a bousculé les habitudes culturelles de son époque en prenant les femmes au sérieux et en étant toujours prêt à se mêler aux enfants. La vie de Jésus fut une vie de soumission et de service. La mort de Jésus fut une mort de conquête par la souffrance » (Richard Foster, p. 186).

« Il est impossible d'exagérer le caractère révolutionnaire de la vie et de l'enseignement de Jésus sur ce point. Ils battirent en brèche toutes les revendications à des positions et des statuts privilégiés. Ils mirent à la place un nouvel ordre de direction. La vie sous la croix de Jésus mina tous les ordres sociaux fondés sur la puissance et l'intérêt personnel » (Richard Foster, p. 186-187).

« La discipline de la soumission a été terriblement mal interprétée et malmenée parce que ce contexte plus vaste n'avait pas été perçu [(Philippiens 2.4-7; 1 Pierre 2.21-23; Éphésiens 5.21)]. La soumission est un thème éthique que l'on trouve dans tout le Nouveau Testament. C'est une attitude obligatoire pour tous les chrétiens: hommes et femmes, pères et enfants, maîtres et serviteurs. Il nous est commandé de vivre une vie de soumission parce que Jésus a vécu une vie de soumission, non pas parce que nous occupons une position et une place particulière dans la vie » (p. 188).

« Les épîtres n'ont pas consacré la structure sociale hiérarchique existante. En universalisant le commandement de subordination, elles ont relativisé et dévalué cette dernière. Elles ont appelé les chrétiens à vivre comme les citoyens d'un ordre nouveau et la caractéristique la plus fondamentale de cet ordre nouveau, c'est la subordination universelle » (p. 192).

« Les limites de la discipline de la soumission se situent au point où elle devient destructrice » (p. 192). « Parfois les limites de la soumission sont faciles à déterminer. [...] Souvent les limites de la soumission sont extrêmement difficiles à définir » (p.194).

« La soumission et le service fonctionnent en même temps. Et par conséquent, on verra une grande partie du déroulement pratique de la soumission [au ch. 9]. Il y a toutefois sept actes de soumission dont je voudrais parler brièvement » : la soumission envers Dieu, envers l'Écriture, envers notre famille, envers nos voisins et ceux que nous rencontrons dans le courant de notre vie de tous les jours, envers la communauté de croyants, le corps de Christ, envers les ruinés et les méprisés, envers le monde (p. 195-198).

Vous avez lu Foster et aimeriez apporter des précisions sur les développements qui ne sont pas reflétés ci-dessus ? Bienvenue à vous !

 
Posté : 2016-10-18 22:17
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Au chapitre 9, « La discipline du service », de son Éloge de la discipline, Richard Foster établit un lien entre le thème du chapitre 8 et celui qu'il s'apprête à couvrir : « Comme la croix est le signe de la soumission, la serviette est celui du service. [...] [L]'autorité spirituelle de Jésus est une autorité qui réside non pas dans une position ou dans un titre, mais dans une serviette » (p. 201, 204). Suivent ensuite des réflexions comme celles sur le service pharisaïque et le vrai service, puis sur les liens entre service et humilité.

N'hésitez pas à enrichir la présente discussion par les développements proposés par Foster concernant le service chrétien.

 
Posté : 2016-10-18 22:38
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J'ouvrais la présente discussion avec l'article suivant :
Dans Éloge de la discipline, Richard Foster, nourrit des Saintes Écritures et des Classiques reconnus de la spiritualité chrétienne, présente une étude fouillée de disciplines spirituelles (parfois appelées moyens de grâce). Regroupées en trois catégories, ce sont les disciplines intérieures de la méditation, de la prière, du jeûne, de l'étude; les disciplines extérieures de la simplicité, de la solitude, de la soumission, du service; les disciplines collectives de la confession, de l'adoration, de la direction, de la célébration.

L'auteur établit d'emblée que l'adoption pour soi de pratiques issues des disciplines spirituelles est une façon de se mettre en situation de rencontrer Dieu. Dès le départ, il avertit également ses lecteurs de deux dangers : celui de penser que si c'est Dieu qui fait en nous le travail de transformation, alors il n'y a rien que nous pouvons ni devons faire; celui de tellement vouloir faire, que c'est dans nos méthodes que nous nous confions, transformant celles-ci en lois qui deviennent des chemins de morts pour les autres.

Vous avez le privilège de disposer d'un exemplaire de ce livre (lequel n'est plus disponible en librairie au moment d'écrire ces lignes) ? Partagez ce qu'il vous apprend et en quoi l'intégration à votre vie de l'une de ces disciplines nourri votre foi et vous aide à vivre. Vous n'êtes pas en mesure de lire le livre de Foster, n'hésitez pas à prendre part à ce fil de discussion en interagissant avec nous.
Je me suis intéressé à celles des disciplines spirituelles identifiées par Richard Foster comme des disciplines intérieures, méditation, prière, jeûne, étude, et à celles qu'il classifie de disciplines extérieures, simplicité, solitude, soumission, service. Il reste celles des disciplines spirituelles que Foster regroupe sous l'appellation de disciplines collectives, confession, adoration, direction, célébration.

Vous disposez d'un exemplaire de l'Éloge de la discipline ? Les disciplines collectives proposées par Foster vous tiennent à cœur ? Pourquoi n'enrichiriez-vous pas la présente discussion de vos sommaires et réflexions sur les chapitres 10 à 13 du livre de Foster ?

 
Posté : 2016-10-18 23:34
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