L’attitude d’une personne face au savoir, ainsi que les conséquences de cette attitude sur ce qu’il est possible ou impossible à une personne d’apprendre, d’écouter, de connaître, de croire est appelée « attitude épistémique », dans mon mémoire de maîtrise.
Dans ce mémoire, le récit de mon parcours éducatif et son interprétation servent d’appui pour une discussion sur les conditions préalables à l’accompagnement d'une personne en processus d'autoformation. Or l’une de ces conditions préalables est la capacité pour l'accompagnant de rentrer en soi-même pour prendre conscience de ce en quoi consiste sa propre attitude épistémique.
L’importance de ce qui est avancé dans cette recherche est grande si l’on accepte ce qui est proposé dans la discussion vers la fin du mémoire, qu’il est possible pour une personne de régresser, de stagner ou de progresser dans ce qui constitue son attitude épistémique. D’où il se dégage de mon mémoire de maîtrise que l’attitude épistémique d’une personne est l’un des fondements clés qui tient lieu de condition préalables aux aptitudes requises pour accompagner un tiers dans une démarche de formation.
Seriez-vous d'accord pour dire que la sensibilité dans l'identification de notre propre attitude face au savoir est importante dans un contexte où l'univers interprétatif des personnes en présence est appelée à diverger ? À quoi ces propos et ce questionnement nous renvoient-ils, si l'on considère notre participation sur un forum comme celui-ci (voir Comment sait-on ? et Mémoire, p. xiv, 130, 131) ?