Permettons-nous à certaines formes de raisonnements – tout humain et bien compréhensibles qu’ils soient – d’étouffer notre foi? Pourquoi ne demanderions-nous pas au Seigneur de nous aider à trouver des moyens concrets pour marcher victorieusement lorsque nous sommes en proie aux doutes concernant les promesses de Dieu? Cet article donne un aperçu d’aspects de ma marche avec Dieu qui m’ont aidé à vaincre le doute.
J’écris ces quelques lignes propulsé par un sentiment d’urgence de la part de ce que je perçois être l’œuvre de l’Esprit de Dieu en moi, m’invitant à rendre grâce publiquement.
Ceux qui me connaissent bien pour m’avoir côtoyé de près dans le cadre d’une église-maison depuis que le Seigneur a transformé ma vie en m’accordant la repentance sur un point précis que je ne considérais pas comme très important, mais Dieu, Lui, oui. Depuis ce moment, j’ai appris à vivre dans la paix de Christ, par la vie et la mort duquel je me sais pardonné de tout péché, passé ou présent, et à qui je veux donc obéir en tout temps.
Il y a dix ans de ce moment où le Seigneur m’a appris à m’approprier son pardon chaque fois que je péchais de nouveau, sans délais, sans détours, car Son oeuvre accomplie par la mort et la résurrection était tout autant pour moi que pour n’importe qui (lisant ce texte). Même ceux qui me connaissent de moins près ont pu constater l’impact dans mes manières d’être, de parler et de faire. De près comme de loin, plusieurs en sont témoins.
Or, en ce matin d’une nouvelle année, je suis touché par l’histoire, en 2 Rois 7. Dans celle-ci, des lépreux, réfléchissant à leur propre situation et au moyen de survivre à une série d’événements des plus désespérées, prennent une décision qui s’avère faire partie d’une séquence d’événements produits par Dieu pour accomplir Sa Parole. Il y a dans ce récit un homme qui n’avait pas cru cette parole prononcée par le prophète Élisée que le siège de Jérusalem serait levé si soudainement que l’on passerait d’une pénurie extrême de nourriture à une extraordinaire abondance. Cet homme, qui n’avait pas cru la parole du prophète, a bien vu l’accomplissement de la prophétie, mais n’a pu en tirer aucun bénéfice, à cause même de son incrédulité.
Cette histoire des temps bibliques m’a conduit à penser à mon propre rapport à la foi. Plusieurs le savent, car je l’ai souvent partagé au fil des années, il y a au cœur de ma foi une incohérence profonde qui me trouble et que je place devant Dieu depuis longtemps. Elle se manifeste, par exemple, lorsque Dieu répond de manière spécifique à une prière. Mon problème est le suivant : dans de telles circonstances, je suis lent à croire.
La première piste de solution que j’ai trouvée pour m’aider à contrer ce problème chez moi est celle-ci : lorsque vous me demandez quelque chose et que je le fais pour vous, vous me dites merci; pourquoi n’en serait-il pas ainsi pour les réponses de prière. Alors, lorsque Dieu répond à une de mes prières, je considère comme faisant partie intégrante de l’acte de foi de lui dire merci pour avoir agi dans le sens demandé par mes prières.
Concurremment, il y a près d’un an maintenant, je crois, je me suis mis à demander au Seigneur qu’il m’augmente la foi quand je lis les Écritures, car je me suis rendu compte que je restais indifférent à – et inatteignable par – certaines portions de la Bible, considérant qu’elles s’appliquaient à des contextes et des époques autres que les miens. En réponse à cette prière, le Seigneur m’a prêté main forte, et ce de plusieurs manières.
Hier, dernier dimanche de l’année, après le culte à l’Église vie abondante, une sœur m’a proposé de contrer les doutes concernant l’œuvre de Dieu ou Sa Parole en déclarant explicitement ma confiance en Dieu, et ce, dès l’émergence d’un doute en moi. L’histoire du siège de Jérusalem suivi d’une soudaine abondance de nourriture (2 R 6-7) m’a conduit à prendre à bras le corps l’incohérence qui réside encore au cœur de ma foi.
Alors que je réfléchissais à ces choses, l’Esprit de Dieu, car je crois et affirme que cela vient de Lui et de nul autre, a ramené à ma mémoire un passage très clair à ce sujet :
Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu, car il faut que celui qui s’approche de lui croie que Dieu existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent (Hébreux 11.6, Segond 21).
Ce même Esprit du Grand Dieu qui est le nôtre, l’Esprit de Jésus qui vit en moi et en tous ceux qui ont placé en Christ leur confiance pour obtenir leur salut et pour diriger leur vie, a aussi produit en moi la conviction intérieure de mettre par écrit la présente réflexion.
Quelques jours après avoir publié cet article, un autre passage biblique m’a interpellé, m’invitant à tenir les yeux bien grand ouverts pour ne rien manquer de ce que Dieu fait :
[M]ais ils ne font pas attention à l’activité de l’Eternel et ne voient pas ce qu’il fait (Ésaïe 5.12b).
Comme l’année 2008 a été pour moi l’occasion d’une transformation radicale et visible par tous ceux que j’ai côtoyés, depuis lors jusqu’à l’année 2017, se terminant hier, je m’engage en l’année 2018 – c’est-à-dire dès ce moment-même – à vivre de la foi. Avec ton appui, Seigneur, je le sais, tu m’aideras à combattre le doute chaque fois qu’il se présentera à moi, comme tu m’as aidé à vaincre le mode de pensée qui me hantait jadis.
Et vous, chers lecteurs, qui que vous soyez, permettez-vous à certaines formes de raisonnement, tout humains et bien compréhensibles qu’ils soient, d’étouffer votre foi? Pourquoi ne demanderiez-vous pas vous aussi au Seigneur de vous aider à trouver des moyens concrets pour marcher victorieusement lorsque vous êtes en proie aux doutes?
Soyez bien aise de laisser, en commentaire au bas de cet article, votre propre expérience d’appropriation des promesses de Dieu ou de ses réponses à vos prières dans votre vie.
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Daniel Garneau, B Th, B Com, MA,
Article publié le 1er janvier 2018 et révisé les 7, 9, 23 janvier et 7 février 2018 .